Le Poids des Liens

J’ai pardonné à mon père, dans son inquiétude,
Car il s’est préoccupé, même dans la solitude.
Mais mon cœur a choisi de garder le silence,
Et de me taire désormais, en toute conscience.

Chez elle, je n'irai plus, cette tante distante,
Une invitation par an, un lien bien vacillant.
Pourquoi la pression familiale, si je ne suis même pas de son sang ?
Elle cherche à m’impliquer, mais je suis loin de son rang.

Je sais mieux qu’elle ce dont j'ai besoin,
Je suis maître de mes choix, je suis mon propre chemin.
Je vis comme un chat, libre, sans contrainte,
Quand je veux, où je veux, sans aucune plainte.

Les liens de famille, parfois, sont comme des chaînes,
Des attentes non dites, des pressions sereines.
Mais j'ai choisi ma route, un sentier à moi,
Et je n'ai plus besoin de répondre aux lois.

Je suis en paix avec mon passé, mon cœur apaisé,
Car je porte en moi ce que j’ai décidé de garder.
La liberté de choisir, la force de vivre,
De suivre mes rêves, et de ne plus me faire dériver.