Ma vie, un film d'horreur et de mauvais goût

Au début, ma vie, c'était une tragédie,
Un épisode glauque des Contes de la crypte à l'infini.
Le décor : lugubre, les rires : absents,
Un frisson constant, des ténèbres au-devant.

Puis vint le temps de Shining, ou peut-être de Carrie,
Cette étrange sensation de ne pas être d'ici.
Pas à ma place, pas dans le bon scénario,
Un fantôme errant, sans maison ni château.

Vers le milieu, changement de thème,
Un air de Titanic en plein système.
Les larmes coulent, un souvenir s'accroche,
Un amour tu, et voilà que je m'approche

 Du naufrage complet, de l'abysse insondable,
Un radeau d'émotions, fragile et instable.

Et aujourd'hui, Terrifier, la saga s'invite,
Mais le clown de la farce, c'est moi, qui palpite.

Une mauvaise blague, de mauvais goût,
Car vivre sans toi, franchement, c'est tout sauf doux.

Même Saw serait plus drôle à vivre,
Même Scream moins cruel pour survivre.

Car ma vie actuelle, sans toi dans le script,
C'est un navet sinistre, un cœur en éclipse.

Alors, où est le punchline, le twist final ?
Je cherche la réplique, le comique fatal.

Mais tout ce que je trouve, c'est un écran noir,
Et ton absence qui hurle, comme un désespoir.

"L'ombre des non-dits"

La dépression est un fardeau lourd à porter,
Un poids invisible que l’on ne peut soulever.
Chaque jour se traîne, chaque nuit s’étend,
Les souvenirs me hantent, sans répit, incessants.

Les rires d’autrefois résonnent dans ma tête,
Mais aujourd’hui, tout est vide, tout est en défaite.
Les mots que je n’ai pas dits, les vérités cachées,
Me bouffent de l’intérieur, comme une mer déchaînée.

Je voudrais hurler, tout dire, tout balancer,
Mais la peur me paralyse, et l’envie de m’effacer.
Tu me manques, c’est une douleur que je ne peux supporter,
Et pourtant, je sais qu’il est trop tard pour espérer.

Les émotions me submergent, m’étouffent lentement,
Ma tristesse m’enveloppe, m’étourdit continuellement.
Un mal profond, caché sous les sourires et les rires,
Un poison lent qui m’empêche de respirer.

Les souvenirs me bouffent, me dévorent encore,
Les non-dits me rongent, chaque instant, chaque décor.
Et moi, je suis là, dans cette souffrance silencieuse,
À pleurer des larmes invisibles, dans cette vie douloureuse.

Un ami, un amour, une histoire non terminée,
Un passé qui me traîne, un futur à apprivoiser.
Mais cet amour que je ne pourrais jamais avouer,
Me tue à petit feu, chaque pensée, chaque secret.