Comédie noire
Je souris, mais c'est une ombre qui danse,
Sous mes yeux fatigués, une farce, une lance.
Le masque est lourd, je le porte avec force,
Mais l'âme hurle, solitaire, sans ressource.
Chaque jour est une scène que je joue,
Le décor est faux, les rires sont flous.
Je cache la douleur qui ronge mes entrailles,
Une comédie noire qui m'oppresse, qui me taille.
Les mots sont des chaînes, les gestes des pièges,
Je suis en guerre contre ce qui m'empêche.
Sous le poids de cette façade artificielle,
Ma vie de merde se tord, se fait irréelle.
Loin de toi, je me noie dans mes pensées,
Un océan de souffrance que je ne peux crier.
L'absence est une plaie ouverte dans mon cœur,
Et la scène de ma vie n'est plus qu'un leurre.
Les rires du monde me semblent si vains,
Quand à l’intérieur, tout est hors de mes mains.
Je veux tout briser, tout fuir, tout lâcher,
Mais je reste là, dans cette comédie à pleurer.
L’âme meurtrie cherche un peu de vérité,
Mais tout autour n’est que misère et vanité.
Je me perds dans le rôle qu’on m’impose,
Et chaque sourire est une douleur morose.
Loin de toi, tout se fissure, tout s’effondre,
Je ne peux plus supporter ce vide qui m’encombre.
Alors je souris encore, mais c’est la fin,
Une comédie noire, un adieu sans fin.