Lueur d’espoir
Dans cette comédie noire où je m’égare,
Je cherche une lueur, un fil dans le noir,
Juste une bribe d’espoir pour alléger ce fardeau,
Un souffle de toi, un retour au chaos.
Les retrouvailles s'éloignent, fantômes d’hier,
Nos âmes s’échappent, prisonnières du mystère.
Une amitié qui vacille, un amour caché,
Sous le masque des silences, à jamais effacé.
Les souvenirs me hantent, doux mais amers,
Ils dansent dans l’hiver, comme un vent solitaire.
Cette douce mélancolie m'enveloppe, me serre,
Chaque instant passé est un écho de terre.
L'hiver arrive, mais il porte ta trace,
Une douceur froide, un souffle de grâce.
Le froid me rappelle ce que j'ai perdu,
Loin de toi, tout devient obscur, tout devient nu.
Et mon âme, liée à toi par ce souvenir,
Porte le poids de l'amour qu'on ne peut saisir.
À jamais, je serai marquée, dans cette immensité,
Où l’amour secret se mêle à la réalité.
L'hiver, cette saison où tout est figé,
Réveille en moi des douleurs inavouées.
Mais dans ce froid, une lueur vacille,
Peut-être un jour, nos âmes se retrouvent, fragiles.
Et même si le temps nous sépare encore,
Dans cette comédie noire, l’espoir reste fort,
Un jour peut-être, un sourire, un regard,
Nous réunira, loin de ce fardeau, de ce hasard.