L’hiver sans fin
Elle me demande de sourire, de jouer le jeu,
De porter ce masque, de paraître heureuse,
Mais sous cette façade, tout se brise, tout s’effondre,
Le froid dans mon cœur, et le monde qui m’encombre.
J’en ai assez de cette comédie mondaine,
De ces faux sourires, de cette scène soudaine,
Où l’on cache la douleur sous des rires forcés,
Mais moi, je veux crier, me libérer, m’effacer.
Pourquoi rêver encore de toi, de nous ?
De cet amour perdu, de tout ce qui était fou,
Entre nous, malgré ces prises de têtes,
Mais toi, tu me manques, même dans cette réalité.
Ton absence est un hiver sans fin, un froid cruel,
Le vent souffle fort, et tout devient irréel.
C’était déjà froid, mais sans toi, c’est pire,
Chaque souffle est un murmure qui me tire.
Je ferme les yeux et je te vois dans chaque rêve,
Dans chaque moment où je me perds, je m’élève.
Mais la réalité m’écrase, et je suffoque,
Comme une neige qui tombe, et qui m’étouffe.
Les mondanités m’étouffent, les faux discours,
La vie me semble vide, sans amour, sans retour.
Je voudrais hurler, briser ce silence glacial,
Mais tout est trop lourd, tout est trop fatidique, et fatal.
Tu me manques, même si tout entre nous était compliqué,
Même si le feu de notre amour a fini par s’éteindre,
Je t’ai aimé avec toute la fragilité du monde,
Et ton absence me laisse dans cette nuit sans seconde.
Je suis là, dans cet hiver sans fin,
Cherchant ton visage, cherchant ton chemin.
Mais chaque pas me mène plus loin de toi,
Et la douleur m’envahit, elle m’étreint, me noie.