Le cycle étouffant
À quoi sert cette vie, ce cercle infernal,
Métro, boulot, dodo, un rythme si banal.
Deux jours à peine pour souffler un peu,
Puis le poids du lundi revient silencieux.
Je marche en automate, sans passion, sans foi,
Une routine imposée, sans échappatoire ni choix.
Chaque matin, le réveil sonne comme un glas,
Et je me demande combien de temps ça durera.
Toujours cette collègue, sa voix qui me lasse,
Ses mots répétés, sa présence qui agace.
Je serre les dents, je fais semblant d’écouter,
Mais à l’intérieur, tout hurle de la rejeter.
Les heures s’allongent, les journées s’étirent,
Et je subis ce théâtre qui m’empêche de fuir.
À quoi bon courir, si c’est pour rester là,
Prisonnier d’un système qui nous broie pas à pas ?
Mais dans ce cycle morne, je cherche une lueur,
Un souffle d’espoir, un éclat de couleur.
Peut-être un jour, je briserai la chaîne,
Et retrouverai enfin la liberté pleine.
En attendant, je rêve, en silence, je respire,
Dans ce monde figé où je refuse de m’éteindre.
Peut-être qu’un choix se glisse dans l’ombre,
Et qu’un jour, enfin, ce cercle s’effondre.