L'absence plus froide que l'hiver
Tout me saoule, tout m’écrase, tout m’enchaîne,
Mais ton souvenir brûle, intact dans mes veines.
Malgré les années, il ne s’efface jamais,
Un feu secret que le temps n’a jamais brisé.
J’ai crié dans le silence, hurlé qui j’étais,
Dans cette vie antérieure où je t’ai aimé.
Mais personne n’entend, personne ne comprend,
Et ton absence me glace à chaque instant.
C’est pire que le froid, pire que l’hiver,
Ton absence est une nuit sans lumière.
Elle s’insinue, cruelle, sous ma peau,
Me laissant seule, face à ce fardeau.
Un manque cruel, un amour inavoué,
Un secret trop lourd pour être partagé.
Même quand tu étais là, je me taisais,
Les mots restaient prisonniers, figés.
Aujourd’hui, le vide hurle dans mon cœur,
Chaque battement s’alourdit de douleur.
L’hiver est glacial, mais avec ton absence,
Le monde entier devient une pénitence.
Si seulement je pouvais crier ce fardeau,
Laisser éclater ce secret sous les flots,
Mais même l’écho s’étouffe dans le vent,
Et ton absence me hante, infiniment.