Le vide sans toi
De toi, je me retiens de parler,
De peur de saouler, d'ennuyer.
Mais ton absence me brise à chaque instant,
Un vide infernal, un gouffre lancinant.
J’ai l’impression qu’on m’arrache l’âme,
Que ce monde m’étouffe, m’enflamme.
Loin de toi, tout est terne, sans éclat,
Et chaque souffle me semble trop froid.
Ma vie est devenue un reflet de tristesse,
Un tableau de gris, sans aucune promesse.
Je suis un clown triste, perdu dans le noir,
Et l’hiver m’enserre, me dévore quelque part.
Ce froid est pire que ceux que l’on connaît,
C’est celui de l’absence, celui de l’absence de toi.
Je me perds dans ce monde où tout semble figé,
Sans toi, tout est plus lourd, tout est brisé.
Tu me manques dans chaque silence,
Dans chaque souffrance, chaque errance.
Et je me noie dans cette mer d’isolement,
À la recherche d’un souffle, d’un instant.