Le poids du vide
Je porte un masque que personne ne déchire,
Un sourire peint pour cacher mon vrai soupir.
Chaque éclat de rire sonne creux en écho,
Un théâtre absurde, un monde bien trop faux.
Les gens disparaissent, emportés par le temps,
Ils s’effacent si vite, me laissant ce néant.
Je veux m’adapter, mais tout semble brisé,
Comme une danse maladroite que je ne peux achever.
Et toi, tu es loin, pourtant si proche encore,
Ton souvenir me hante, il dévore mon décor.
Le voile des vies passées n’a pu t’effacer,
Ton empreinte reste là, sur mon âme incrustée.
Un fragment de ce que j’étais autrefois,
Une lumière éteinte, mais qui guide mes pas.
Je cherche tes mots dans le vent glacial,
Dans un hiver sans fin, dans ce vide brutal.
Et jour après jour, je supporte ce poids,
Ton absence me broie, mais jamais ne s’en va.
Je marche avec cette douleur en silence,
Un espoir fragile contre l’indifférence.
Commentaires
Beau et touchant poème.Merci de l'agréable lecture que j'ai bien apprécié.Bon jeudi. Sabri