À la Cour des Miroirs
Dans un bal scintillant de lumières dorées,
Parmi les flots d'intrigues aux parfums surannés,
Une dame s'avance, coiffée de vanité,
Son éventail brille d’une fausse majesté.
« Ma chère amie, conte-moi tes secrets,
Ceux qui palpitent dans l’ombre des bosquets ! »
Mais moi, je souris, taisant mon roman,
Car à Versailles, les langues sont des serpents.
Elle minaude, joue de son grand théâtre,
Son rire éclatant, un éclat d'albâtre.
Mais derrière le masque, un jeu bien rôdé :
Elle cherche des failles où s’immiscer.
« Oh, quel ennui de te voir si discrète,
Ne veux-tu pas danser sous ma conquête ? »
Mais moi, je rétorque, pleine d’élégance :
« À Versailles, le silence est ma seule danse. »
Dans un éclat de rage, elle brame son courroux,
Me taxant d’orgueil, de pensées au verrou.
Mais qu’importe, Madame, vos airs de duchesse,
Je reste fidèle à mon humble sagesse.
Ainsi va la vie dans les salons dorés,
Où les amies sont des rivales déguisées.
Et si un jour elle trône dans ses chimères,
Je trinquerai seule, loin de ses colères.
Commentaires
Bonjour chère amie, ton poème est une véritable peinture de la cour de Versailles, où chaque mot est une touche de couleur révélant les intrigues et les faux-semblants. Tes vers capturent avec une grande sensibilité la dualité des relations humaines dans ce monde de paraître. Continue à écrire avec cette profondeur et cette passion qui te caractérisent. Ton talent pour exprimer les nuances de l'âme humaine est vraiment remarquable, je te souhaite un bon dimanche, bisous, Régis.