Personnages :
Scène 1 : Le récit de Brigitte
(Un salon, Brigitte raconte une histoire fascinante. La narratrice l’écoute, captivée.)
Brigitte :
Dans un vieux château, sous des cieux de mystère,
Existe une porte au cœur du désert.
Ceux qui osent y jeter un regard,
Voient l’invisible, l’étrange, le bizarre.
Narratrice (à part) :
Les récits de Brigitte, si pleins de magie,
M'emplissent l'esprit d'une douce folie.
Un soir, par hasard, mon destin se joue :
Une porte apparaît, là, juste sous mes yeux flous.
Scène 2 : La découverte
(La narratrice est seule devant un vieux mur. Elle parle à elle-même.)
Narratrice :
Condamnée, cette porte, cachée dans le mur,
Semble me défier dans son étrange allure.
Par le trou de la serrure, je tends mon œil,
Et là, je vois… un fauteuil qui m’accueille.
Une bibliothèque, immense et dorée,
Des livres par milliers, tous prêts à parler.
Mais hélas, impossible de l’ouvrir d’un geste,
Ce mur semble garder un secret funeste.
Scène 3 : Les visions changeantes
(Lumières tamisées, les décors projetés changent au fil des mots.)
Narratrice :
Le lendemain, devant la porte, je reviens,
Et là, à travers le trou, tout est si bien !
Un manège, des lumières, une foire animée,
Des auto-tamponneuses, des rires enflammés.
Le jour suivant, ce sont des bals costumés,
Des gens merveilleux, magnifiquement parés.
Des masques, des robes, et des éclats dorés,
Tout semble surgir d’un conte enchanté.
Scène 4 : L’adulte sceptique
(Un adulte entre, regard sérieux.)
Narratrice :
Je raconte mon histoire à un grand, un adulte,
Mais il rit doucement, mon rêve, il insulte :
L’adulte :
Tu as de l’imagination, ma petite, c’est tout,
Cette pièce n’existe pas, tu perds ton temps, avoue.
Narratrice :
Pourtant, ce que j’ai vu, si vivant, si réel,
Ne peut être qu’un rêve sous ce ciel irréel.
Scène 5 : Le dernier regard
(La narratrice revient une dernière fois devant la porte.)
Narratrice :
Je regarde encore, une ultime occasion,
Mais la serrure n’offre plus aucune vision.
La pièce a disparu, tout s’est effacé,
Comme si les fantômes avaient tout emporté.
(Elle se recule, désespérée, un murmure s’élève.)
Murmure des fantômes :
Ce que tu as vu, nul autre ne le saura,
Les secrets du passé, seule ta foi les dévoilera.
Scène 6 : L’obsession
(La narratrice, seule, assise, réfléchit.)
Narratrice :
Cette porte condamnée me hante jour et nuit,
Ses visions étranges me gardent en leur bruit.
Est-ce un rêve, un mirage, ou une réalité ?
Ou bien une histoire que je dois raconter ?
(Rideau.)
Commentaires
Belle soirée à toi ^^
Oh superbe ce récit ^^
Pleins d'imagination j'adore ^^
Bisous et prends bien soin de toi ^^