Dans le creux du manque
Ton visage me hante, dans l'ombre il m'appelle,
Même quand j’essaie de fuir ce tourment cruel.
L’hiver s’étire, complice de ma douleur,
Et je tais mes larmes, par crainte des moqueurs.
Quarante-six ans à porter ce fardeau,
Entre éclats de rires et nuits pleines de sanglots.
Je rêve de l’autrefois, je touche à l’irréel,
Mais au réveil, l’absence me semble éternelle.
Je t’aime encore, malgré les non-dits,
Ces mots étouffés qui me brûlent l’esprit.
Loin de toi, la fatigue creuse son nid,
Et je m’effondre sous le poids des "et si".
Parfois je ris, d’autres fois je me tais,
De peur qu’on me juge, qu’on me traite de folle.
Mais dans mon âme un écho s’entête,
Une douleur profonde, un lien entre nous.
Je crois qu’un jour, je te reverrai,
Même si ton ombre est une étoile fanée.
Car l’amour vrai, aussi fort qu’il dévore,
Ne s’éteint jamais, il éclaire encore.
Commentaires
Bonsoir Aurélie, ton poème est un chef-d'œuvre de mélancolie et de beauté, chaque vers résonne avec une profondeur d'émotion qui touche l'âme, la douleur de l'absence et la persistance de l'amour véritable sont magnifiquement capturées dans tes mots, je te souhaite une bonne soirée, que cette nuit soit pour toi un écrin de rêves enchantés, où chaque étoile illumine tes pensées les plus belles.
bisous.
Une composition poétique , remplie de beaucoup d'émotions , même moi , je ressens cette douleur et souffrance que tu ressens . Ton texte est vraiment très touchant en tout cas . Il est bon de se libérer de ce mal qui nous parcoure l'esprit . Je te souhaite une très douce journée en ce mercredi
Bonjour Aurélie,
Un beau poème émouvant que voici, tu écris bien. J'adore ! Belle image pour accompagner ton texte.
Je laisse un commentaire depuis mon blog gothique, ça change un peu (je me connecte surtout depuis mon autre blog).
Passe une bonne journée, gros bisous.
Florence