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Le Jour sans Fin

Chaque matin, j’ouvre les yeux, un frisson,
Comme un écho glacé, un poison.
Je suis coincé dans ce film cruel,
Un jour sans fin, un enfer éternel.

Tu n’es pas là, et c’est pire que tout,
Un vide me dévore, jusqu’au bout.
Je hurle en silence, personne n’entend,
Un cri muet qui ronge le temps.

Je ferme les yeux, épuisé de souffrir,
Cherchant le sommeil pour fuir, pour partir.
Mais même là, je ne trouve aucun répit,
Dans mes rêves, tu es là… et puis tu fuis.

Le matin revient, froid, implacable,
Un cauchemar réel, insupportable.
Pourquoi eux sourient, vivent et s’aiment?
Et moi, je m’éteins, perdu dans mes chaînes.

Y a-t-il un sens à ce cercle sans fin?
Un espoir caché, un chemin divin?
Ou juste ce néant qui pèse sur mon cœur,
Un monde où le bonheur n’a plus de lueur?