Papier W-C et Humilité

Tu m'as saoulé ces jours-là,
Dans mon ancienne vie, je t'ai écrit tout ça.
Deux vérités, le reste, c'était du vent,
Mais c'était toi qui pensais être le géant.

Assis sur ta chaise, comme si t'étais roi,
Je t'ai balancé du papier, t'as pas vu la loi.
C'était pas de la haine, juste un rappel,
T'étais trop dans ton monde, moi, dans le ciel.

Un serviteur, c'est ce que t'avais vu,
Mais en vrai, c'était toi qui m'avais déçu.
Tu croyais que j'allais te torcher le cul,
C'est ce que j'avais pensé en te balançant ma missive à la tête,
Tellement tu m'as saoulé, toi et tes manières mal faites.

Le Poids du Secret

Je pourrais chanter, libérer, délivrer,
Comme dans la reine des neiges, m'envoler,
Mais une vérité, cachée en moi,
S'est longtemps faite silence.

Je ne mentirais plus, jamais désormais,
Mon secret qui me rongeait, caché dans l'ombre,
Restait dans l'ombre, il me faisait mal,
Déchirant mon âme, un tourment fatal.

C'était un ami d'une vie antérieure,
À qui je n'ai jamais osé dire "je t'aime",
Un amour que je n'ai pas pu dévoiler,
Étoilé dans l'invisible, à jamais secret.

Des moments où la dépression me frôle,
Je revis mon enfance, un flash, un rôle,
Un message tombé du ciel, tel un cadeau,
Calmant instantanément mes maux.

Mais ce n'est pas la fin de ce vide profond,
Le manque persiste, mais moins lourd à l'horizon,
Le poids du secret s'allège, doucement,
Grâce à ce message, mon cœur se relève lentement.

Les Pages Silencieuses

Dans le silence d'un cahier, mes mots dansaient,
Un secret, un souffle, un monde effacé.
Mes pensées se tissaient comme des fils d’or,
Dans le refuge secret que j'avais créé pour y adorer.

Mais le regard d'un autre, sans bruit ni remords,
S'immisça dans ce jardin que je croyais fort.
Un cœur intrusif, une main trop curieuse,
A lu mes rêves, a effleuré mes peines précieuses.

Mon crush d’anime, mon éclat de vie,
De simples mots, mais j’ai eu peur, et puis,
Il a tout vu, tout su, tout commenté,
Comme un vent froid soufflant dans mon intimité.

J’ai voulu tester, voir s'il était curieux,
S'il fouillerait, briserait mes cieux.
Et même si, parfois, ce fut difficile,
Mon âme s’est forgée, fragile mais agile.

Il a cru m’atteindre, me voir vulnérable,
Mais ces pages ont persisté, incassables.
Car ce qui est précieux ne se dévoile jamais,
Ce qui est intime reste secret, même après les secrets dérobés.

Aujourd’hui, j’écris sans crainte ni doute,
Mon journal est mien, et c’est tout.
Il est ma forteresse, ma vérité,
Et mes pensées, en toute liberté, s’y échappent sans inquiétude.

Être soi, c’est déjà assez

Pourquoi cacher qui l’on est, derrière un écran,
Quand la vraie lumière brille dans le dedans ?
La vie, déjà, nous offre son lot de défis,
Pas besoin d’en créer là où il n’y a qu’un « si ».

Si l’on te suit, c’est pour ton vrai visage,
Pour ton cœur sincère, pour ton vrai langage.
Pas pour des histoires inventées ou floues,
Mais pour ce que tu es, pour ce qui rend fou.

S’aimer soi-même, même quand tout vacille,
C’est un geste fort, un cadeau fragile.
La vie n’est facile pour aucune âme ici-bas,
Mais avancer en vrai, c’est un premier pas.

Alors sois toi-même, sans masque ni détour,
Car le monde aime ceux qui vivent en amour.