Dans le creux du manque
Ton visage me hante, dans l'ombre il m'appelle,Même quand j’essaie de fuir ce tourment cruel.L’hiver s’étire, complice de ma douleur,Et je tais mes larmes, par crainte des moqueurs.
Je ne sais pas si un jour je te reverrai
Je n'arrive pas à faire mon deuil,Je continue d'espérer,Et c'est ce qui fait que mes larmes coulent.
Emmanuel sur la plage
Seul sur la plage, sous un ciel gris souris,Emmanuel rêvait d’amour et de raviolis.Il attendait Maria, diva des Bodin's,Pour sceller un pacte d’amour clandestin.
Scène : Le salon de Marquise Morticia.
(Marquise Morticia, vêtue d’une robe gothique élégante, se regarde dans un miroir en pied.)
Ton visage me suit partout
Et même quand j'y pense pas,Surtout en cette saison qu'est l'hiver.Je ne peux pas expliquer aux gensNi dire qui j'étais dans ma vie antérieure.
Scène : Un bistrot tranquille, ambiance tamisée, musique douce en fond.
À la Cour des Miroirs
Dans un bal scintillant de lumières dorées,Parmi les flots d'intrigues aux parfums surannés,Une dame s'avance, coiffée de vanité,Son éventail brille d’une fausse majesté.
Pour mes ami(e)s de passage
Pour certaines ami(e)s, je n'étais que de passage,Un vent qui souffle, une étape, une image.Au bout d'un moment, je ne sais plus quoi raconter,Surtout sur internet, où les liens sont effleurés.
La Ruse de moi et de Sandra
Quand on était jeunes, Sandra et moi,On racontait à Brigitte, tout en joie,Qu'on connaissait un personnage un peu spécial,Globullo, le héros, un type pas banal.
Ma petite Brigitte,Tu te crois la plus belle, avec ta jupe à carreauxQui te va comme un sac poubelle,Tu te prends pour la reine,Tu crois que tu attires les hommes,Désolée pour toi, je suis sortie avec quelqu’un de connuDont tu rêvais, le karma ça s'appelle.
Salut les clowns tristes
Les clowns du support Eklablog, oh quel spectacle,Ils ont pris nos blogs, les ont rendus ridicules, c’est un fait tragique.Avant, nos pages brillaient de mille couleurs,Mais maintenant, c’est du vomi, du désespoir dans chaque erreur.
Les clowns du restaurant
Dans l’ombre des assiettes, ils rôdent en silence,Des vieux bien trop curieux, dans toute leur prestance.Avec leurs sourires faux et leur air décalé,Ils s'imaginent stars, mais restent ratés.
Le Saint Esprit, voleur de bonbons
Ma petite Brigitte, le soir venue,Pour la télé, sans retenue,Venait m’embêter à n’en plus finir,Moi, dans mon coin, je voulais juste dormir.
Les roses noires
Dans la nuit où le silence se pose,Fleurissent les roses, d’un noir sans cause.Éclat sombre, mystérieux et pur,Telles des étoiles dans un ciel obscur.
La saga des blogs et des drames
Sur la toile un jour, une histoire éclatée,De blogs, de querelles et de petites fiertés."Plagiat", criait l'une, toute indignée,Mais franchement, ces textes étaient bien trop fâchés.
Rêve d'Uschy
Dans le silence de la nuit, elle dort paisiblement,Uschy, ma petite chienne, rêve doucement.Ses pattes frémissent, un sourire sur ses lèvres,Elle court dans des champs d'étoiles, légère comme un rêve.
L'absence infinie
La douleur me tire l’âme, chaque soir,Elle me ronge, me brise, sans espoir.Je pleure, je pleure sans fin,Attendant que la plaie se ferme enfin.
Vies volées
C’est fatiguant de voir ces ombres sans couleur,Des copies sans âme, des vies sans saveur.Ils prennent nos histoires, nos rêves, nos pas,Ils les volent, les dérobent, puis les transforment en tracas.
La vérité, un mensonge
De nos jours, la vérité n’est qu’un mirage,Un mensonge déguisé, une image.Elle se cache derrière des mots perfides,Où tout est flou, où tout devient vide.
L'ombre de l'amitié
Notre relation est une mer agitée,Un entrelacs de rires et de silences partagés.Les mots se croisent et se perdent parfois,Comme des vagues qui brisent nos voix.
Comme un chat
Je suis comme un chat, tranquille dans mon coin,Mon espace est sacré, je le garde pour moi.Je vais vers les autres quand je le décide,Et dans mon silence, je trouve mon guide.
Le poids de l'absence
La douleur qui part, puis revient,Comme un souffle froid qui me serre la main.Elle me hante, elle m’étreint,Un souvenir qui refuse de s’éteindre, serein.
Le poids du vide
Je porte un masque que personne ne déchire,Un sourire peint pour cacher mon vrai soupir.Chaque éclat de rire sonne creux en écho,Un théâtre absurde, un monde bien trop faux.
Le masque du clown
Je suis devenu un clown triste, sans éclat,Un masque de joie, un sourire qui ne va pas.Je montre aux autres ce que je n’ai pas,Un vide, un silence que personne ne voit.
Le vide sans toi
De toi, je me retiens de parler,De peur de saouler, d'ennuyer.Mais ton absence me brise à chaque instant,Un vide infernal, un gouffre lancinant.
L'absence plus froide que l'hiver
Tout me saoule, tout m’écrase, tout m’enchaîne,Mais ton souvenir brûle, intact dans mes veines.Malgré les années, il ne s’efface jamais,Un feu secret que le temps n’a jamais brisé.
Le cycle étouffant
À quoi sert cette vie, ce cercle infernal,Métro, boulot, dodo, un rythme si banal.Deux jours à peine pour souffler un peu,Puis le poids du lundi revient silencieux.