posté le 17-12-2024 à 18:07:46

Dans le creux du manque

 

 

 

 

 

Dans le creux du manque

 

Ton visage me hante, dans l'ombre il m'appelle,
Même quand j’essaie de fuir ce tourment cruel.
L’hiver s’étire, complice de ma douleur,
Et je tais mes larmes, par crainte des moqueurs.

 

Quarante-six ans à porter ce fardeau,
Entre éclats de rires et nuits pleines de sanglots.
Je rêve de l’autrefois, je touche à l’irréel,
Mais au réveil, l’absence me semble éternelle.

 

Je t’aime encore, malgré les non-dits,
Ces mots étouffés qui me brûlent l’esprit.
Loin de toi, la fatigue creuse son nid,

Et je m’effondre sous le poids des "et si".

 

Parfois je ris, d’autres fois je me tais,
De peur qu’on me juge, qu’on me traite de folle.
Mais dans mon âme un écho s’entête,
Une douleur profonde, un lien entre nous.

 

Je crois qu’un jour, je te reverrai,
Même si ton ombre est une étoile fanée.
Car l’amour vrai, aussi fort qu’il dévore,
Ne s’éteint jamais, il éclaire encore.

 


 
 
posté le 17-12-2024 à 04:02:27

Je ne sais pas si un jour je te reverrai

 

 

 

 

Je ne sais pas si un jour je te reverrai


Je n'arrive pas à faire mon deuil,
Je continue d'espérer,
Et c'est ce qui fait que mes larmes coulent.

Quand je vais mieux, je suis fatiguée,


Cette vie me fatigue,
Je ne dis rien à personne,
Par peur d'ennuyer sur le long terme.

Je suis en train de tomber malade,


Loin de toi,
Même près, j'étais malade
À cause de ce que je ressentais,
Que je ne pouvais pas te dire.

 


Commentaires

 

1. BlueMayDragonButterfly  le 17-12-2024 à 05:51:59  (site)

Bonjour jolie toi...
Bel écrit très émouvant....
C'est dur d'éprouver des sentiments..
Bisous et belle journée à toi en ce mardi ^^
Gros bisous ^^

 
 
 
posté le 15-12-2024 à 20:46:28

Emmanuel sur la plage

 

                                    

 

 

                                       Emmanuel sur la plage

 

Seul sur la plage, sous un ciel gris souris,
Emmanuel rêvait d’amour et de raviolis.
Il attendait Maria, diva des Bodin's,
Pour sceller un pacte d’amour clandestin.

 

Avec une idée un brin déplacée,
Il voulait "faire un frère à Christian", bien décidé.
Mais Maria, hélas, avait changé de trottoir,
Courant derrière un autre, grand maître de l’histoire.

 

Car voyez-vous, c’était le Père Fouras,
Le vieux sage farceur qu’on ne dépasse pas.
Sa barbe en broussailles, son énigme envoûtante,
Avaient conquis Maria, désormais bien absente.

 

Emmanuel, jaloux, fulminait sur le sable,
Voyant son projet partir en fable.
"Une vieille ? Vraiment ? Mais qu’est-ce qu’elle trouve ?
Un mystère en chaussons, un air qui désapprouve ?"

 

Il imagina Fouras, dans sa tour perchée,
Ricanant doucement d’un amour mal fiché.
"Ses énigmes, pff, je les résous en un éclair !
Moi, j’ai du charme, lui, juste des verres."

 

Mais l’ironie voulut qu’en cet instant précis,
Maria réapparut, en robe et sans soucis.
"Emmanuel, voyons, cesse de rager,
Le Père Fouras, c’est juste pour danser."

 

"Danser ?" dit-il, l’œil humide et froncé,
"Tu laisses nos projets ? Une danse à sauter ?"
Maria éclata d’un rire bien sonore :
"Christian n’aura pas de frère, mais peut-être un mentor."

 

Et Emmanuel, seul, contemplant son échec,
Rêva de vengeance, un plan bien baroque :
Voler les clés de Fort Boyard la nuit,
Et laisser Fouras dans une énigme infinie.

 

Alors que le soleil déclinait en flammes,
Il comprit soudain, dans le creux de son âme,
Que l’amour parfois, est un vaste bazar,
Et qu’il faut tourner la page, ou bien boire un Ricard.

 


Commentaires

 

1. BlueMayDragonButterfly  le 16-12-2024 à 02:20:23  (site)

Bien tourné ton histoire ^^
Douce nuit à toi ^^
Bisous et prends bien soin de toi ^^

2. Baladine  le 16-12-2024 à 05:16:33  (site)

Bonjour Merci pour ce beau poème Bonne journée en ce lundi Amitiés

 
 
 
posté le 15-12-2024 à 20:00:20

La porte condamnée

 

 

La porte condamnée : une pièce en rimes

Personnages :

  • Narratrice (jeune fille curieuse)
  • Brigitte (amie fascinante)
  • L’adulte sceptique
  • Le murmure des fantômes

Scène 1 : Le récit de Brigitte
(Un salon, Brigitte raconte une histoire fascinante. La narratrice l’écoute, captivée.)

Brigitte :
Dans un vieux château, sous des cieux de mystère,
Existe une porte au cœur du désert.
Ceux qui osent y jeter un regard,
Voient l’invisible, l’étrange, le bizarre.

Narratrice (à part) :
Les récits de Brigitte, si pleins de magie,
M'emplissent l'esprit d'une douce folie.
Un soir, par hasard, mon destin se joue :
Une porte apparaît, là, juste sous mes yeux flous.


Scène 2 : La découverte
(La narratrice est seule devant un vieux mur. Elle parle à elle-même.)

Narratrice :
Condamnée, cette porte, cachée dans le mur,
Semble me défier dans son étrange allure.
Par le trou de la serrure, je tends mon œil,
Et là, je vois… un fauteuil qui m’accueille.

Une bibliothèque, immense et dorée,
Des livres par milliers, tous prêts à parler.
Mais hélas, impossible de l’ouvrir d’un geste,
Ce mur semble garder un secret funeste.


Scène 3 : Les visions changeantes
(Lumières tamisées, les décors projetés changent au fil des mots.)

Narratrice :
Le lendemain, devant la porte, je reviens,
Et là, à travers le trou, tout est si bien !
Un manège, des lumières, une foire animée,
Des auto-tamponneuses, des rires enflammés.

Le jour suivant, ce sont des bals costumés,
Des gens merveilleux, magnifiquement parés.
Des masques, des robes, et des éclats dorés,
Tout semble surgir d’un conte enchanté.


Scène 4 : L’adulte sceptique
(Un adulte entre, regard sérieux.)

Narratrice :
Je raconte mon histoire à un grand, un adulte,
Mais il rit doucement, mon rêve, il insulte :

L’adulte :
Tu as de l’imagination, ma petite, c’est tout,
Cette pièce n’existe pas, tu perds ton temps, avoue.

Narratrice :
Pourtant, ce que j’ai vu, si vivant, si réel,
Ne peut être qu’un rêve sous ce ciel irréel.


Scène 5 : Le dernier regard
(La narratrice revient une dernière fois devant la porte.)

Narratrice :
Je regarde encore, une ultime occasion,
Mais la serrure n’offre plus aucune vision.
La pièce a disparu, tout s’est effacé,
Comme si les fantômes avaient tout emporté.

(Elle se recule, désespérée, un murmure s’élève.)

Murmure des fantômes :
Ce que tu as vu, nul autre ne le saura,
Les secrets du passé, seule ta foi les dévoilera.


Scène 6 : L’obsession
(La narratrice, seule, assise, réfléchit.)

Narratrice :
Cette porte condamnée me hante jour et nuit,
Ses visions étranges me gardent en leur bruit.
Est-ce un rêve, un mirage, ou une réalité ?
Ou bien une histoire que je dois raconter ?

(Rideau.)

 


Commentaires

 

1. BlueMayDragonButterfly  le 15-12-2024 à 20:14:33  (site)

Belle soirée à toi ^^
Oh superbe ce récit ^^
Pleins d'imagination j'adore ^^
Bisous et prends bien soin de toi ^^

 
 
 
posté le 14-12-2024 à 22:26:02

cheval fond ecran

 


Commentaires

 

1. BlueMayDragonButterfly  le 15-12-2024 à 03:03:51  (site)

Très beau ^^
Douce nuit à toi ^^
Bisous et prends bien soin de toi ^^

 
 
 
 

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