Le progrès, un chemin sans fin
Le progrès, à chaque fois, il faut en faire,
Mais où allons-nous ? On fonce dans l'inconnu,
Les projets s'empilent, mais au fond de moi,
Je suis morte depuis que je me rappelle de toi.
Tu me manques, et ce souvenir indélébile,
Gravé dans mon âme, rien ni personne ne l’effacera,
Il reste là, profondément, comme une flamme fragile,
Un écho lointain qui jamais ne s’éteindra.
Le progrès, c’est quoi déjà ? Avancer pour qui ?
Pour moi, pour les autres, ou juste pour la voie ?
J’ai posé la question un jour, naïve et vraie,
Et toute la semaine, je me suis faite sermonner, sans pitié.
À quoi bon, cette quête sans fin, sans but ?
Si ce n’est que de courir après des ombres fuyantes,
Si ce n’est que de faire semblant d’avancer,
Quand au fond, je ne suis qu’une âme errante.
Pourquoi ?
Pourquoi en société on te dit : "Sois libre, sois toi-même",
Puis à la maison, tu te heurtes à des murs de problème ?
Des vieux cons figés, coincés dans leur temps,
Prisonniers d'idées mortes, d'un passé étouffant.
Pourquoi enfant, on t'encourage à rêver,
À écrire des mondes que ton cœur veut créer,
Puis adulte, on te somme de te taire,
De ne pas ébruiter tout ce qui te libère ?
Pourquoi quand tu dis un souvenir ancré,
On te regarde de travers, on veut tout réécrire ?
On maquille ta vérité pour qu’elle leur convienne,
Mais ta mémoire est tienne, jamais elle ne s’éteigne.
Cette société superficielle me dégoûte,
Ses jugements glacés, ses détours et ses routes.
Je veux être moi, tel un oisillon qui prend son envol,
Laissez-moi faire ma vie, je ne fais rien d'illégal,
Sous ma propre lumière, je m'épanouis sans contrôle.
Pourquoi prétendre qu'on peut être tout,
Se vêtir à sa guise, être fier de son goût,
Quand, au premier écart, on te juge, on te blâme ?
Je m'habille pour moi, pas pour plaire à vos âmes.
Alors à vos regards, à vos jugements futiles,
Je tourne le dos, je reste immobile.
Ma vie est ma toile, mes choix mes couleurs,
Et je m’en tape bien de vos pseudos valeurs.
Je sais ce que j'ai vécu
Je sais ce que j'ai vécu, ce que j'ai connu,
Les petites souris qui vivaient chez nous.
Blanches et vives, dans leur univers,
Elles étaient réelles, un fait clair et sincère.
Tu dis que j'invente, que je fabule,
Que ma mémoire se perd et s'annule.
Mais leurs mouvements, leurs petits jeux,
Je les revois encore, tout près de mes yeux.
Pourquoi nier ce que tu ne connais pas,
Pourquoi vouloir éteindre ma voix ?
Ce passé est mien, profondément vrai,
Rien de tes doutes ne pourra l'effacer.
Alors je choisis le silence et la paix,
Je garde mes souvenirs, où tu ne les vois jamais.
Car ce que j'ai vécu, tu ne l'as pas connu,
Et ton ignorance ne change rien à ma vue.
Mes souris étaient là, leur présence vivante,
Et moi je me souviens, chaque image vibrante.
Je ne dirai plus rien de ce temps qui est mien,
Mais ma vérité reste, solide et certaine.
1. Baladine le 27-12-2024 à 11:47:00 (site)
Etre soi tout simplement ou que nous soyons
Bonne et agréable journée en ce vendredi Amitiés
2. gib-mir-deine-hand le 27-12-2024 à 23:28:04 (site)
Non parce qu'il n'existe pas de meilleure version qu'une autre, et parce qu'on appelle les autres par cette même dénomination, on est forcément nous ? Un moyen d'amener des gens à la frustration car ils ne seront pas assez PARFAITS quoi qu'ils fassent pour progresser, pas assez eux, pas assez TOUT.
Enfin c'est dans la "vibe" du moment ce genre de maxime alors qu'on fonce dans le mur avec de tels prêts-à-penser.
3. edenlavande84 le 29-12-2024 à 09:12:15 (site)
oui évidemment
être soi c'est le mieux
bon dimanche
bisous
Commentaires