posté le 04-02-2025 à 17:10:55

Vapeur écolo, fer fatal !



 

 

 

Titre : "Vapeur écolo, fer fatal !"

Personnages :

  • Aurélie : Une employée semi-vegan, convaincue que fumer la vapeur de son fer à repasser est à la fois bon pour la santé et l’environnement.
  • Véronique : La monitrice stricte de l’atelier, qui ne comprend pas le concept d’écologie appliqué au repassage.
  • Jessica : Une collègue un peu perdue, mais qui essaye de suivre la logique étrange d’Aurélie.
  • Martine : Une collègue enthousiaste, toujours prête à soutenir n’importe quelle idée, aussi farfelue soit-elle.

Acte I

Scène 1 :

L'atelier de repassage. Aurélie, au centre, est en train de fumer la vapeur de son fer à repasser. Jessica la regarde, visiblement intriguée.

Jessica : (regardant Aurélie avec curiosité)
Aurélie, tu... tu fumes de la vapeur de fer, là ? C'est pas un peu bizarre ?

Aurélie : (prenant une bouffée de vapeur avec un air satisfait)
Ah mais non, c’est super sain, Jessica ! Tu sais, la vapeur du fer, c’est de l’eau purifiée, pas de la fumée de cigarette. C’est même meilleur que l’air que tu respires dehors ! En plus, c’est écolo.

Jessica : (d'un air perplexe)
Ecolo ? Mais comment ça peut être écolo de fumer ça ?

Aurélie : (en toute confiance)
C’est une forme de vapotage 100% naturel, Jessica. Moi, je suis semi-vegan, tu sais ? Et l’écologie, c’est aussi dans l’air qu’on respire ! Si tu fumes de la vapeur de fer, tu n’as aucun déchet ! Rien. Juste de l’eau... et un peu de vapeur, mais c’est pas du plastique, hein.

Jessica : (hésitant)
Je... je crois que tu mélanges tout, là. Mais bon, si tu le dis...


Scène 2 :

Véronique entre en scène, l'air sévère. Elle voit Aurélie en train de fumer la vapeur du fer et s’arrête net.

Véronique : (d’un ton autoritaire)
Aurélie ! Mais qu’est-ce que tu fais encore ?! Fumer est interdit dans l’atelier ! Et encore moins fumer de la vapeur de fer ! C’est un fer à repasser, pas une machine à vapeur de tabac !

Aurélie : (prenant une grande bouffée de vapeur, sereine)
Oh, Véronique, c’est pas de la fumée, c’est de la vapeur ! C’est bien plus sain, et en plus, c’est bon pour l’écologie ! Je suis semi-vegan, tu sais ? Et ça tue pas. C’est totalement naturel.

Véronique : (stupéfaite)
Semi-vegan ? T’es sérieuse, là ? Tu fumes de la vapeur de fer et tu me parles d’écologie ? C’est pas la même chose ! Et ça tue pas, vraiment ? Parce que je vois bien que tu es en train de transformer l’air en nuage toxique !

Aurélie : (sérieuse, en se calant bien sur sa table de repassage)
Non mais Véronique, écoute bien : je ne pollue pas, je préserve la planète ! En fait, j'ai arrêté de manger des produits animaux pour sauver les vaches, et maintenant je sauve l’air en inhalant de la vapeur pure. Tu devrais essayer !

Véronique : (avec une colère montante)
Ah non, mais là, c’est trop ! J’ai jamais entendu une explication aussi absurde de ma vie ! Ce n’est pas parce que tu as un fer à repasser que tu dois transformer l’atelier en salon de vapeur !


Acte II

Scène 1 :

Jessica et Martine discutent en regardant Aurélie, qui continue de fumer la vapeur de son fer en toute tranquillité.

Jessica : (d’un air curieux)
Martine, tu crois qu’elle est sérieuse, Aurélie, avec sa vapeur ? C’est vraiment pour l’écologie ?

Martine : (avec un grand sourire)
Moi je pense que c’est une révolution, Jessica ! Si elle arrive à convaincre Véronique, je vais même acheter un fer à repasser juste pour voir si je peux fumer la vapeur aussi !

Jessica : (rire nerveux)
Ouais, mais... peut-être qu’on devrait lui dire que fumer de la vapeur, c’est pas vraiment... ce que j’appellerais de l’écologie ?

Martine : (avec conviction)
Mais non, laisse-moi rêver ! Peut-être que demain, on aura tous des "fumeurs" de vapeur dans l’atelier, et qu’on sera tous plus écolos. Imagine le slogan : "Respirez la vapeur, sauvez la planète !"


Scène 2 :

Véronique revient, furieuse, avec une note de mise à pied à la main. Aurélie est toujours là, en train de fumer la vapeur de son fer.

Véronique : (agacée)
Aurélie ! C’est la dernière fois que je te le dis ! Tu es virée ! T’es pas juste en train de fumer de la vapeur, tu es en train de faire fondre ma patience à petit feu !

Aurélie : (calmement)
Mais Véronique, c’est pour l’écologie ! Et ça tue pas. Tu devrais vraiment essayer, tu verras, ça donne un souffle pur, c’est comme... l’air frais après une pluie d’été !

Véronique : (exaspérée)
T’as bien raison, Aurélie. L’air frais, c’est peut-être ce qu’il nous faut, mais pas dans un atelier de repassage !

Martine : (regardant Véronique, enthousiaste)
Véronique, et si on lançait une tendance ? La "vapeur écolo" ! On pourrait vendre ça comme un concept innovant : "Réduisez votre empreinte carbone, respirez la vapeur de fer !" C’est le futur !

Véronique : (en haussant les épaules)
Ok, c’est bon, arrêtez-moi. Si l'atelier devient un centre de bien-être écolo avec de la vapeur de fer, je crois que je vais vraiment démissionner.


Fin.

 


Commentaires

 

1. BlueMayDragonButterfly  le 05-02-2025 à 03:59:48  (site)

Bonjour jolie toi ^^
Je vais bien merci et toi ....
Sympa la petite mise en scène....
Bisous et douce fin de nuit ^^

2. justelenoir  le 06-02-2025 à 09:31:30  (site)

Hello

decouverte de ce blog

et le petit theatre ecolo
oh oh oh

merci de ce moment vaporisant
LOL

 
 
 
posté le 02-02-2025 à 18:14:31

Vers la lumière

 

Vers la lumière

 

Dans l'ombre d'un pacte scellé par le mal,
Où l'innocence fut brisée, sans égale,
Un père, tel un démon, sema la douleur,
Abusant de l'âme, écrasant le cœur.

 

Jamais tu n'as accepté que je m'élève,
Que mes rêves s'épanouissent sans trêve.
À l'âge où le Christ rendit son dernier souffle,
Je choisis la foi, loin de ton souffle.

 

Je remonte vers la lumière, enfin apaisée,
Ma confirmation signée, ce pacte avec Dieu,
J'ai coupé les ponts, t'ai ignorée, effacée,
Jusqu'à ton dernier souffle, tu n'as été qu'un fardeau.

 

Tu ne m'as apporté que misère, presque rien,
De toi, j'ai seulement trouvé deux passions,
Le cinéma et Tolkien, mes échappatoires sereines,
Tout le reste ? De la merde, c'était ma seule réflexion.

 

Je n'ai plus besoin ni de ton approbation,
Ni de celle des autres pour créer ma belle vie,
Des sorties, des voyages, des horizons nouveaux,
Je vivais déjà sans toi, tu n'étais qu'une ombre, un fardeau.

 

Tu as essayé de me briser trois fois, sans succès,
Tu fouillais dans mon âme, cherchant à me détruire,
Mais dans l'ombre de tes mensonges et de ta malice,
La plupart de mes secrets sont restés bien à l'abri,
Enfermés, invisibles, comme dans un coffre au trésor,
Là où personne ne pourra jamais les détruire.

 

 

 


Commentaires

 

1. BlueMayDragonButterfly  le 05-02-2025 à 04:00:33  (site)

Bel écrit ......

2. justelenoir  le 06-02-2025 à 09:32:49  (site)

vers une autre lumiere
vers un ailleurs loin des miseres
de ces mauvaises actions que l'on subit

 
 
 
posté le 01-02-2025 à 20:23:09

Les Maux de la Société

 

 

 

 

Les Maux de la Société

 

Dans le brouillard des rues où le bruit fait écho,
Les ombres de l’homme déambulent sans mot.
Ils sourient, mais leurs lèvres sont des masques,
Derrière ces visages, des âmes qui s’entassent.

 

Les livres s’entassent, mais les pages sont vides,
Ils s’empilent, festins de rêves timides.
Leurs yeux ne plongent plus dans le récit ardent,
Ils consomment l’histoire comme un objet dormant.

 

Les gens feignent de vivre, de comprendre, de briller,
Mais au fond de leurs cœurs, les âmes sont brisées.
Chacun s’emprisonne dans sa propre cage dorée,
Évitant les questions, fuyant la vérité sacrée.

 

Tout est illusion, tout est faux, tout est masque,
La société, miroir déformé, n’est qu’une farce.
Ils avancent, robotisés, dans un rêve qui se déchire,
Mais qui donc aperçoit les fissures du pire ?

 

Je ne veux pas m’y perdre, ni y faire semblant,
Loin des foules, je me cherche, je suis différente.
Ils parlent de bien-être, d’amour et de paix,
Mais tout ce qu’ils offrent, c’est un poison sucré.

 

Comme un bug dans la matrice, une erreur dans le fil,
Je vois la réalité se plier, fragile, inutile.
Les mots sont des leurres, la vérité s’étouffe,
Dans ce monde malade, tout semble être à l’envers.

 

Les livres que l’on lit ne nous guérissent pas,
Ils sont des mirages qui nous plongent dans le froid.
Les gens se mentent, se feignent d’aimer,
Mais le cœur est brisé, et l’esprit est figé.

 

Je suis moi, simple spectatrice de ce théâtre,
Je refuse de suivre le chemin qui se dilate.
Je suis la voix qui crie dans ce vide insensé,
Et si cela dérange, tant pis, je suis restée.

 

Je marche dans un monde où tout s’effondre,
Mais je vois les fissures, je vois les ombres.
La vérité m’appelle, et même si je suis seule,
Je suis libre de mes pensées, libre de ma gueule.

 

 


 


Commentaires

 

1. BlueMayDragonButterfly  le 02-02-2025 à 06:58:32  (site)

Bonjour jolie toi ^^
Très bel écrit ^^
Bon dimanche à toi ^^
Bisous et prends bien soin de toi ^^

2. gib-mir-deine-hand  le 03-02-2025 à 17:51:55  (site)

Facile de se croire différent, être soi sans masque, et tout le toutim. Mais vous jouez le je aussi, ni pire ni mieux que de "feindre" en réalité une autre manière de vivre. Les gens que vous dites "faux" font plus exprès que semblant, là se trouve la nuance. L'illusion est surtout de se prendre pour vrai par rapport à des gens qui ne vous ressemblent pas à quelques éléments près. L'illusion est de croire qu'il existe une frontière entre ce qu'on appelle "moi" et "les autres".

3. BlueMayDragonButterfly  le 05-02-2025 à 04:01:46  (site)

Beau texte .......

4. justelenoir  le 06-02-2025 à 09:33:58  (site)

un monde ou tout est faux
c'est vrai
eh eh eh

merci de ce poeme de reflexion

 
 
 
posté le 01-02-2025 à 18:51:12

Le Trou à Rat – Partie 2

 

 

 

 

 

Le Trou à Rat – Partie 2

 

J’ai toujours dit, toujours su,
Que les promesses sonnaient creux, confuses.
On m’a bercé d’illusions,
De grands discours, de fausses visions.

 

Mon projet ? Un mirage lointain,
Étouffé par des mots sans lendemain.
À force d’attendre, j’y crois plus,
Le monde tourne en boucle, tout est vendu.

 

Et comme un clin d'œil cosmique,
Une blague du destin, ironique,
Au travail, on a trouvé des rats,
Comme pour me dire : "Regarde où t’en es, là."

 

On mange de la merde, même les clients,
Mangent mieux au resto de l’entreprise, c’est constant.
On nous fait croire qu’on peut s’exprimer,
Dire ce qu’on pense, mais c’est que du vent, rien n’est changé.

 

Bien que je ne me sois jamais gênée,
De dire ce que je pense, de rester fière,
J’ai l’impression qu’on fait semblant de nous écouter,
Quand on parle de nos projets, on nous dit : “Oui, oui,” puis c’est l’oubli derrière.

 

Rien n’est fait, tout est mis de côté,
Voilà la triste réalité, la vérité.
On se moque de nous, on nous prend pour des enfants,
À espérer des promesses qui n’arrivent jamais vraiment.

 

 

 


 
 
posté le 01-02-2025 à 18:40:21

Le Glitch de la Simulation

 

 

 

 

Le Glitch de la Simulation

 

Je t’ai rencontré à 13 ans,
Un hasard ou un glitch dans le grand plan,
On n’aurait jamais dû se croiser,
Mais dans ce monde, tout peut s’inverser.

 

Les mots profonds, l’âge qui n’est pas le même,
Tu as parlé d’un mystère, d’une scène,
L’invitation était là, toujours présente,
Comme un rêve que le temps invente.

 

La Tour de Babel, la langue qui s’effondre,
Nos esprits se frôlent, mais nos mots s’inondent,
Je n’ai pas su répondre, trop de barrières,
Le décalage, l’espace, m’isolent dans l’atmosphère.

 

Comment expliquer ça à mes parents ?
Ils diraient : « Arrête de fantasmer, c’est du vent,
Retourne à tes études, cesse de rêver »,
Mais cette rencontre, elle reste, à jamais.

 

Je sais que je suis dans un trou à rats,
L’histoire, le bug, recommencent et ça ne change pas,
Tout est en boucle, un reflet, une illusion,
Et pourtant, je ne peux m’empêcher de chercher une solution.

 

La réponse m’importe peu, elle ne me sauve pas,
Dans ce monde, où l’on ne peut se retrouver, je reste là,
Mais l’impression persiste, ancrée dans mon cœur,
Que tout est régi par un grand, silencieux moteur.

 

 

 


Commentaires

 

1. gib-mir-deine-hand  le 01-02-2025 à 18:56:42  (site)

Ce qui s'avère imprévu dans le "grand plan" n'est pas forcément un bug. Mais comme cela que ça devait se passer, même si j'ai un peu de difficulté à croire que tout soit écrit, qu'on a pour obligation de suivre tel chemin car corrélations, car coïncidences. Peut-être que non au final, une question d'interprétation aussi. Perso ça m'amuse plus de déjouer ce qu'on appelle le destin, ou en modifier quelques détails, anticiper. Si bug il existe on peut modifier sa carte de route.

 
 
 
 

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