posté le 01-12-2024 à 19:05:54

Le cycle étouffant

Le cycle étouffant

 

 

 

 

 

À quoi sert cette vie, ce cercle infernal,
Métro, boulot, dodo, un rythme si banal.
Deux jours à peine pour souffler un peu,
Puis le poids du lundi revient silencieux.

 

Je marche en automate, sans passion, sans foi,
Une routine imposée, sans échappatoire ni choix.
Chaque matin, le réveil sonne comme un glas,
Et je me demande combien de temps ça durera.

 

Toujours cette collègue, sa voix qui me lasse,
Ses mots répétés, sa présence qui agace.
Je serre les dents, je fais semblant d’écouter,
Mais à l’intérieur, tout hurle de la rejeter.

 

Les heures s’allongent, les journées s’étirent,
Et je subis ce théâtre qui m’empêche de fuir.
À quoi bon courir, si c’est pour rester là,
Prisonnier d’un système qui nous broie pas à pas ?

 

Mais dans ce cycle morne, je cherche une lueur,
Un souffle d’espoir, un éclat de couleur.
Peut-être un jour, je briserai la chaîne,
Et retrouverai enfin la liberté pleine.

 

En attendant, je rêve, en silence, je respire,
Dans ce monde figé où je refuse de m’éteindre.
Peut-être qu’un choix se glisse dans l’ombre,
Et qu’un jour, enfin, ce cercle s’effondre.


 


 
 
posté le 30-11-2024 à 22:43:14

Les chemins de l’âme

 

 

 

Les chemins de l’âme

 

La vie serpente en tours et détours,
Un labyrinthe d’épreuves, un ballet de jours.
On avance, on trébuche, mais toujours on espère,
Jusqu’à saisir enfin ce qui nous éclaire.

 

Dans l’ombre, les regards jaloux s’accrochent,
Des murmures acides qui te reprochent,
Ta force, ton feu, cette lueur en toi,
Ils cherchent à briser, à éteindre ta voix.

 

Mais laisse-les derrière, ces poids sans valeur,
Ces ombres qui n’apportent que rancœur.
Avance, serein, vers ton propre horizon,
Laissant les chaînes pour bâtir ta maison.

 

Garde en secret les trésors de ta vie,
Les victoires, les rêves que tu chéris.
Protège ton âme des vents d’envie,
Car les jaloux rôdent, avides de tes fruits.

 

Chaque détour est une leçon, une clé,
Un chemin unique que tu dois tracer.
Laisse les poids morts dans les cendres du passé,
Et marche fier, libre, vers ta destinée.


 


 
 
posté le 30-11-2024 à 21:31:50

L’hiver de l’âme

 

 

 

L’hiver de l’âme

 

Une fleur blanche, fragile, dans la neige tombée,
Sous un ciel de cristal, où tout semble figé.
L’hiver m’enveloppe, lourd de tristesse,
Et je me perds dans l’écho de ma faiblesse.

 

La fatigue me ronge, un poids invisible,
Chaque souffle devient une lutte inflexible.
Dans le silence, des cris étouffés,
Une douleur muette que je ne peux partager.

 

L’amour perdu se cache dans les ombres du passé,
Comme une vie antérieure que je ne peux effacer.
Des souvenirs brûlants que le temps effrite,
Une relation compliquée, qui m’implore et me quitte.

 

La déprime me tisse une toile de soie noire,
Chaque pensée, chaque geste devient illusoire.
Je cherche une sortie, mais tout est glacé,
Un hiver éternel, où tout est effacé.

 

Les cris résonnent dans mon âme solitaire,
Sous un ciel de cristal, tout est mystère,
Et la fleur blanche, dans le froid, s’effondre,
Comme mon cœur, perdu dans l’ombre.

 

La tristesse me pèse, comme un fardeau lourd,
Un amour révolu, un passé qui se fait court.
Et pourtant, je continue à m'accrocher,
À cette vie qui m’échappe, sans jamais crier.

 

Dans ce silence, je m’efface, je me perds,
L’hiver est là, tout autour, tout à l’envers.
Mais la fleur blanche, malgré tout, se dresse,
Témoin d’une force cachée sous la faiblesse.


 


 
 
posté le 30-11-2024 à 21:26:01

“L’Écrivain Résistant”

 

 

 

“L’Écrivain Résistant”

 

Dans l’ombre de mes pensées, les mots dansent, Comme des étoiles qui brillent dans la
nuit dense. Mon père, bien intentionné mais aveuglé par la peur, A tenté d’étouffer
l’écrivain en moi, sans douceur.


Mais les rêves sont des graines qui germent en silence, Et l’écriture est mon refuge, ma
plus belle récompense. Mes cahiers volés, mes dessins cachés, Je les retrouve dans les
recoins de mon esprit, préservés.


Alors, je trace des mots sur le papier, en secret, Comme un artiste qui peint des
tableaux abstraits. Mon père peut briser mes crayons, mais pas mon âme, Car l’écrivain en
moi résiste, vibrant comme une flamme.


Et dans chaque ligne, chaque vers, chaque strophe, Je trouve la force de rêver, de créer,
de m’épanouir. Mon destin est tracé par mes mots, mon esprit libre, Et je refuse
d’abandonner, même lorsque tout semble détruit

 

Texte de moi publié sous le pseudonyme Aline de Luneville site edition999

 


 
 
posté le 30-11-2024 à 21:21:50

Entre Ombre et Lumière

 

Poème publié par moi sous le pseudo 

Aline de Luneville site edition999

 

 

 

 

Entre Ombre et Lumière


Je suis le reflet dans le miroir du doute,
Un mélange d'étoiles et de nuits sans fin.
Je suis le certain d'un avenir incertain,
Le pas suspendu entre le rien et le tout.


Je suis le réel de l'irréel, un paradoxe,
Un éclat de vérité dans un océan de songes.
Je suis là, ou peut-être pas, une illusion,
Un murmure au bord des lèvres, à peine entendu.


Je suis l'espoir mêlé à la crainte,
La flamme vacillante dans l'obscurité.
Je suis la question sans réponse,
Le chemin flou dans l'immensité.


Je suis le sourire voilé de tristesse,
L'éclat de rire d'un enfant qui découvre.
Je suis tout et rien, l'éternel passage,
Entre l'ombre et la lumière, un éternel voyage.

 


 
 
 

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